Commence par le tri des choses sans valeur, que tu ne pourrais pas vendre, même si tu le voulais. Le contenu de ton garde-manger ou tes produits de salle de bain, par exemple.

Devant chaque chose que tu prends dans tes mains, demande-toi: est-ce que j’ai besoin de cet objet-là pour avoir la vie que je veux?

La résistance que tu ressens devant un objet de valeur ne devrait pas t’empêcher de te départir d’un paquet de dattes blanchies par les années ou d’un restant de crème qui sent bizarre. Ça te permettra de te mettre en mouvement et de sentir que tu as le pouvoir de transformer ton espace, à coup de petites décisions.

À mesure que tu avances dans ton tri, mets de côté tous les objets dont tu n’as plus besoin et que tu aimerais vendre. Tu pourras ensuite te tourner vers cette pile de choses pour déterminer lesquelles valent vraiment la peine d’être vendues, sachant que les objets de petite valeur, comme des jouets, des livres ou des vêtements pour enfants, peuvent être proposés en lots.

Pour t’aider, tu peux utiliser le barème suivant:

• Les objets pratiquement neufs ou en parfait état peuvent être proposés à 50% de leur prix d’origine.

• Les objets modérément usés mais encore parfaitement fonctionnels peuvent être proposés à 20% de leur prix d’origine.

• Les objets bien usés mais encore utilisables peuvent être proposés à 10% de leur prix d’origine*.

En fonction de la quantité de choses que tu as mise de côté, définis le seuil à partir duquel tu considères qu’un objet vaut encore assez cher pour qu’il mérite d’être mis en vente.

Tu pourras par exemple décider que ce seuil est de 30$ et que tu mettras en vente seulement les objets qui pourront te rapporter au moins 30$. Tu pourras donner le reste et concentrer tes efforts sur les objets qui te rapporteront le plus.

* Tu trouveras peut-être que ces suggestions de prix sont BIEN en dessous des prix que tu as en tête pour les objets que tu veux vendre, mais à moins que ces objets soient extrêmement en demande ou qu’ils fassent partie des rares objets qui prennent de la valeur avec le temps (certaines oeuvres, antiquités ou items de collection) je te déconseille d’essayer de les vendre plus cher. Ça risque d’être vraiment difficile d’attirer des acheteurs, tu perdras ta motivation, tu te sentiras frustrée et les choses en question resteront en pile sur ton plancher ad vitam aeternam. On ne veut pas ça!

Si vendre tes vieux objets est la seule voie que tu considères pour t’en départir, alors prends le temps de bien choisir de quelle manière tu mettras chacune de ces choses en vente.

Une plateforme comme Marketplace peut être super pratique pour vendre des objets de tous les jours, mais le processus (attendre des réponses, attendre que les acheteurs se présentent à ta porte, attendre pour rien ceux qui ne se présenteront jamais) peut être vraiment énergivore.

Pour les items plus nichés (une selle spéciale pour ton vélo, par exemple), les boutiques spécialisées ou les groupes réunis autour d’un intérêt particulier (comme une communauté de cyclistes) te donneront plus de chances de rejoindre les personnes intéressées par ce que tu as à vendre.

Pour les vêtements, contacter une friperie peut être une bonne idée (certaines acceptent des items en consigne et d’autres les achètent d’emblée, généralement à bas prix). Le grand avantage des friperies est qu’elles te permettent de confier la vente à quelqu’un d’autre et qu’elles sont beaucoup plus attractives qu’une petite publication dans l’univers Marketplace.

Il existe aussi des maisons de vente aux enchères qui acceptent de vendre toutes sortes de choses. C’est une option vers laquelle je me tourne souvent, surtout pour les oeuvres d’art, les antiquités et les objets de valeur.

Cette liste est loin d’être exhaustive, mais tu comprends le principe: si tu veux mettre toutes les chances de ton côté pour vendre tes vieux objets, ça vaut la peine de chercher un peu pour trouver les plateformes ou les lieux physiques où ils pourront être vus par un public susceptible d’être intéressé.