Je pense aux choses qui sont brisées ou inutilisables et à tout ce que tu possèdes en double. 

Ça te permettra de réduire le volume des choses que tu possèdes sans réduire les possibilités que tes objets t’apportent.

Devant chaque chose que tu prends dans tes mains, demande-toi: est-ce que j’ai besoin de cet objet-là pour avoir la vie que je veux?

Si la réponse est oui, je suis assez confiante que j’en aurai besoin un jour et que tu n’as pas un autre objet semblable (ou trois), garde-le, range-le dans un endroit qui permettra d’en faciliter l’usage et passe à un autre objet. 

Ton objectif ici est de vaincre la paralysie et de te mettre en mouvement en prenant des décisions prudentes qui ne mettront pas en péril ta capacité à faire face aux imprévus de la vie.

Je suggère souvent de désencombrer en profondeur une catégorie d’objets (les livres, les vêtements, la vaisselle, etc.) en essayant d’éliminer vraiment tout ce qui n’est pas essentiel avant de passer à la catégorie d’objets suivante.

Mais toi, je te propose plutôt un désencombrement de surface, dans chaque catégorie. Dès que tu te sens paralysée devant la décision de garder ou de donner un objet et dès que tu sens l’anxiété monter, arrête-toi. Donne-toi le droit de garder l’objet en question et passe au suivant. 

Je dis souvent que désencombrer, c’est comme éplucher un oignon jusqu’au coeur. C’est impossible d’enlever toutes les couches d’un seul coup. Donne-toi la permission d’enlever juste une mini-couche dans chaque catégorie d’objets. Tu pourras revenir dans une zone de la maison que tu as déjà désencombrée pour une phase 2 (une autre couche) de ton tri un peu plus tard. Cette méthode-là te permettra de rester en mouvement tout en t’appropriant un exercice en apparence confrontant pour l’adapter à ton rythme et à tes résistances. Et plus tu avanceras, plus tu te feras confiance et moins tu hésiteras devant chaque décision.

As-tu tendance à éviter de remettre en question un objet que tu as utilisé récemment? Ce serait normal: il est encore chaud et il fait tellement partie de tes habitudes que tu ne doutes pas de sa pertinence dans ta maison. Pourtant, ça ne veut pas dire que tu en as besoin pour avoir la vie que tu veux!

La décision de garder ou de donner un objet doit absolument t’appartenir, mais je t’invite quand même à remettre en question tous les objets que tu possèdes, quand tu désencombres.

Quand tu hésites, demande-toi: si je donne cet objet maintenant et que je me rends compte dans un an que j’en ai besoin, qu’est-ce que je pourrais faire? Est-ce que je pourrais utiliser un autre objet à la place? Est-ce que je pourrais emprunter celui dont j’ai besoin?

Devant l’absence d’un objet spécifique pour répondre à un besoin, on peut devenir très créatif et ça aussi, c’est une belle qualité à cultiver pour faire face aux imprévus de la vie!